Vous ressentez des démangeaisons, des rougeurs ou une sensation de brûlure au niveau du sein ? Ces symptômes, souvent banalisés, peuvent révéler une mycose mammaire. Souvent confondue avec d’autres irritations cutanées, cette infection liée à un champignon se développe facilement dans les zones chaudes et humides, comme sous la poitrine.
Il existe des solutions simples et efficaces pour en venir à bout. Dans cet article, vous découvrirez ce qui provoque la mycose du sein, comment la reconnaître et les traitements qui permettent de soulager rapidement.
Comment savoir si on a une mycose du sein ?
La mycose du sein, également connue sous le nom de mycose mammaire, est une infection fongique qui affecte la peau du sein et qui est principalement causée par le champignon Candida albicans.
Les symptômes les plus courants sont :
Démangeaison
Brûlant
Rougeur
Douleur
Présence de petites ampoules ou d’éruptions cutanées
Dans certains cas, écoulement laiteux des mamelons
D’autres symptômes peuvent inclure une sensation de chaleur localisée et des craquelures cutanées. Si vous allaitez, vous remarquerez peut-être que votre bébé a du muguet, une forme de candidose qui se manifeste par des plaques blanchâtres sur la langue ou à l’intérieur des joues. Cela pourrait être un indice que vous souffrez peut-être aussi de muguet mammaire.
À quoi ressemble une mycose du sein ?
Comme nous l’avons dit, la candidose se présente généralement sous la forme d’une éruption cutanée rouge, souvent accompagnée de cloques ou de pustules sur les bords. Elle peut également provoquer l’apparition de fissures ou de coupures sur la peau.
Vous pourriez également remarquer des taches blanches ou jaunâtres et une sensation de démangeaison ou de brûlure dans la zone affectée. La candidose mammaire peut se manifester par une rougeur étendue, des douleurs et un gonflement. Vous pouvez également observer des crevasses aux mamelons et, dans certains cas, des écoulements anormaux.
Comment soigner une mycose mammaire ?
Le traitement des mycoses mammaires implique l’administration de médicaments antifongiques, à la fois topiques et oraux. Il est important de consulter votre médecin, qui sera en mesure de vous recommander le traitement le plus approprié à votre cas, et de ne pas recourir à l’automédication, par exemple avec des antibiotiques qui seraient inutiles dans ce cas.
Le traitement topique consiste à appliquer des crèmes ou des pommades antifongiques directement sur la zone affectée. Ces produits contiennent des substances actives qui inhibent la croissance du champignon. En revanche, le traitement oral consiste à prendre des comprimés antifongiques pendant une durée variable, en fonction de la gravité de l’infection.
Après un examen clinique approfondi et, le cas échéant, un prélèvement pour culture fongique, le médecin vous prescrira un médicament antifongique adapté à votre situation.
Dans le cas d’une mère qui allaite, il est important de traiter à la fois la mère et le bébé afin d’éviter une réinfection. La mycose du sein est toujours une infestation très gênante, mais elle peut être résolue avec un traitement approprié et beaucoup de patience.
Comment prévenir la mycose du sein ?
La prévention de la candidose du sein repose principalement sur une bonne hygiène personnelle. Il est important de bien laver et sécher la peau de vos seins, surtout si vous allaitez. Éviter de maintenir votre peau humide pendant de longues périodes peut contribuer à prévenir la prolifération du champignon.
Une autre mesure préventive consiste à maintenir un système immunitaire fort. Cela peut être réalisé grâce à une alimentation équilibrée, un repos suffisant et une activité physique régulière. Si vous prenez des antibiotiques, il est important de suivre les instructions de votre médecin et de terminer le traitement afin d’éviter la prolifération du champignon et, dans certains cas, de prendre un complément de probiotiques.
Que dois-je faire alors ?
Si vous pensez avoir une mycose du sein, commencez par consulter un médecin ou un dermatologue. Ces professionnels peuvent diagnostiquer la maladie par un examen visuel et, si nécessaire, par un prélèvement cutané ou une biopsie.
N’oubliez jamais que l’autodiagnostic peut entraîner un traitement inapproprié et une aggravation des symptômes. Si vous constatez un ou plusieurs des symptômes décrits dans cet article, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé.
